Les chercheurs du ministère des Anciens Combattants ont examiné les données de plus de 61 000 participants au sondage.
La méditation a longtemps été associée à une meilleure santé pour un certain nombre de conditions, y compris la santé mentale et les problèmes cardiaques.
Dans une tentative de rechercher de nouvelles preuves sur les liens moins que définitifs avec la réduction du risque cardiovasculaire, les auteurs d’une nouvelle étude ont analysé une grande base de données nationale avec de nombreux participants.
Ce faisant, ils ont découvert que la méditation était liée à un risque réduit de tout un ensemble de maladies cardiaques.
Esprit sain, cœur sain?
Les chercheurs, dirigés par le Dr Chayakrit Krittanawong du Michael E. DeBakey VA Medical Center, du Baylor College of Medicine et de la Icahn School of Medicine à Mount Sinai, ont examiné les données de plus de 61000 participants à l’enquête, issues de l’enquête nationale sur la santé, menée annuellement par le Centre national des statistiques sanitaires.
Sur les 61 000 participants, près de 10% (6 000) ont déclaré avoir participé à une forme de méditation.
Les chercheurs ont découvert que les participants qui méditaient avaient des taux plus faibles de cholestérol élevé, de diabète, d’accident vasculaire cérébral, d’hypertension artérielle et de maladie coronarienne, par rapport à ceux qui ne méditaient pas.
La différence la plus frappante concernait la maladie coronarienne. Ceux qui méditaient étaient près de 50% moins susceptibles de souffrir de la maladie, selon les statistiques. Ce groupe était également 35% moins susceptible de souffrir d’un taux de cholestérol élevé et 30% moins susceptible de souffrir de diabète.
Les chercheurs ont contrôlé d’autres facteurs liés aux maladies cardiovasculaires, tels que l’âge, le tabagisme, l’indice de masse corporelle et le sexe. Malgré cela, les effets de la méditation étaient toujours significatifs.
« Je crois en la méditation, car elle peut nous donner un sentiment de calme, de paix et de réduction du stress, conduisant à une amélioration de notre bien-être émotionnel », a expliqué Krittanawong dans un communiqué de presse.
Quelques mises en garde
Krittanawong et ses collègues ont noté quelques limites à leur étude. Premièrement, l’enquête n’a pas demandé quel type de méditation les gens menaient. Certains types de méditation pourraient être plus bénéfiques que d’autres, mais cela n’a pas été reflété dans les résultats. L’enquête n’incluait pas non plus d’informations relatives à la durée de la pratique de méditation des participants.
Il se peut également que ceux qui pratiquent la méditation soient généralement plus conscients de leur santé et que d’autres pratiques dans leur vie contribuent à réduire le risque de maladie cardiovasculaire.
Compte tenu de tous les facteurs, les chercheurs ont conclu que la méditation est probablement associée à une prévalence plus faible des maladies cardiovasculaires, mais qu’une recherche plus approfondie est nécessaire. Nous « avons besoin d’une étude puissante telle qu’un essai clinique pour déterminer si la méditation pourrait être bénéfique pour la santé cardiovasculaire des vétérans », a expliqué Krittanawong.
L’étude ajoute cependant à un nombre croissant de recherches soulignant les avantages potentiels de la méditation pour réduire le stress, l’anxiété et améliorer la santé des gens, disent les chercheurs.
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